LE RETOUR DU PIED-NOIR : VERS UNE RECOMPOSITION DE L’ORDRE PUBLIC COLONIAL ? (partie 1)

*Compte tenu de la longueur de l’étude, nous la publions en plusieurs parties.

Derrière les empoignades sur la monocratie bouteflikienne, nul événement n’aura autant marqué la décennie du cinquantenaire de l’indépendance que le traitement réservé aux pieds-noirs : que ce soit sur le thème du retour sur « la terre natale », de la « fraternisation » ou de la « spoliation de biens » à restituer. Toutes ces questions reposent le statut de la population sur laquelle s’est constituée et définie la colonisation et son mode de domination, le colonialisme. On assiste au phénomène de sa […]

– À PROPOS DES VIOLENCES URBAINES – Quelle sociologie pour quel traitement – II – Chronologie et dessous d’une falsification

*Le 26 juin, L. Addi publie sur son blog « Réponse à El Hadi Chalabi », articulée en 3 points…
*Le 15 juillet, le seul point 3) de la « Réponse à El Hadi Chalabi » devient, grâce à la falsification opérée par S.E. Sidhoum, un article à part entière « Dialogue à bâtons rompus entre Addi Lahouari et Yazid Zerhouni » ; c’est uniquement le lien vers le blog qui mentionne subsidiairement « Réponse à El Hadi Chalabi ». lire

– À PROPOS DES VIOLENCES URBAINES – QUELLE SOCIOLOGIE POUR QUEL TRAITEMENT ?

 

Ancien membre du Conseil scientifique du CRASC

La presse algérienne dans ses versions papier et en ligne vient de donner, avec une amplification remarquée, la présentation d’une « approche sociologique de la violence urbaine en Algérie »* selon Lahouari Addi. Le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) d’Oran fait appel au sociologue et prétend mobiliser la science pour investir un terrain qui lui serait resté étranger jusque là. lire

HUMILIER LES MORTS, TERRORISER LES VIVANTS – Regard (partiel et partial) sur l’indépendance –

Contraire à toutes les règles de la morale et des lois de la guerre, le recours à la profanation des corps sans vie des adversaires, fussent-ils qualifiés de terroristes, est de pratique courante dans les années quatre-vingt dix. Un peu partout, l’exhibition de corps mutilés, trophée de la lutte anti-terroriste, n’est, ni plus ni moins, qu’une mise en demeure enjoignant à une population déchirée de choisir son camp. suite

– LE CRI DE MOHAMED BABA-NADJAR – Entre crime judiciaire et prisonnier alibi

Accusé d’assassinat Mohamed Baba-Nadjar est en détention depuis septembre 2004. Condamné à mort par le Tribunal criminel de Ghardaïa au cours d’un procès expéditif cassé par la Cour suprême, il est rejugé le 27 mai 2009 par le tribunal de Médéa. Ce dernier reconduisant la négation des faits et bafouant les arguments juridiques manifestes en faveur de l’accusé, troque la condamnation précédente contre la prison à perpétuité. Depuis, le jeune Mozabite ne cesse de clamer son innocence par le seul recours qui lui reste, la grève de la faim. suite