Vendredi 14 janvier 2011 le plateau du vingt heures de France2, ouvrant sur la grande manifestation populaire de Tunis annonce le départ de Zine El Abidine Ben Ali, dans une fuite impensable peu de temps auparavant. La suite s’enchaîne très vite. […]
Author Archives: El-Hadi CHALABI
LES DIMENSIONS D’UN COMPLOT
La sentence prononcée contre Mohamed Baba-Nadjar le 27 mai à Médéa, suivie de l’arrestation puis de la mise sous contrôle judiciaire de Kamal Eddine Fekhar à Ghardaïa, le 16 juin 2009, montrent les liens entre les deux affaires judiciaires et le rôle joué par les services de police. Mohamed Baba-Nadjar endure sa quatrième année de prison suite à une condamnation à mort en 2005 par le tribunal criminel de Ghardaïa transformée en détention perpétuelle le 27 mai dernier, alors que police et justice sont à l’œuvre dans une entreprise de démantèlement de la fédération du FFS. […]
– JUGER –
C’est de cela qu’était chargé le tribunal criminel constitué à Médéa. Qu’est-ce donc que juger ? […]
PROCES BABA-NADJAR MEDEA 27 MAI 2009 COMPTE-RENDU D’AUDIENCE
Ghardaïa, le complot se confirme et se précise.
Les services de police, rompus aux pratiques occultes, rendant ubuesque toute référence à quelque contrôle légal que ce soit, viennent de construire un stratagème grossier pour tenter de mettre fin à l’activité politique de Kamel Eddine Fekhar, premier secrétaire fédéral du FFS à Ghardaïa, et casser ainsi l’organisation politique dans sa dimension régionale. […]
LA CAUTION ETHNIQUE À L’ARABOPHOBIE/ISLAMOPHOBIE – HUMANISME MERCANTILE ET ASPIRATION AU GENOCIDE CHEZ BOUALEM SANSAL
Le roman est construit sur une double narration, en alternance, de deux frères, Rachel et Malrich, contraction respective de Rachid-Helmut et Malek-Ulrich. Deux frères transposés sur deux mondes que le roman unifie et élargit à l’humanité, avec la certitude d’enseigner la découverte du « Mal » (pages 95, 98, 109, 131,156, 212) aux Arabo-musulmans gangrenés par l’islamisme… […]
– BABA-NADJAR EN DANGER –
Alors que nous mettons en ligne, des nouvelles alarmantes de Mohamed Baba-Nadjar nous parviennent de Ghardaïa via son père et ses amis. Lui rendant visite le 3 septembre 2008, à la prison de Djelfa, (distante de trois cents kilomètres de Ghardaïa ) son père apprend qu’il est à son quinzième jour de grève de la faim. Ce n’est pas la première fois que Mohamed refuse de s’alimenter pour protester contre les manifestations d’arbitraire dont il est victime en prison. L’administration pénitentiaire n’avertit ni sa famille, ni son avocat.
Protestant contre son kidnapping, Mohamed craint une réédition de la manœuvre des services pénitentiaires et donc du ministère de la justice : refuser de le conduire à son procès lors de la prochaine session criminelle, toute proche, et empêcher que la lumière ne soit faite sur le crime dont on le charge. Ce qui prend la forme d’une entrave à la justice.
DE BENTALHA A BERRIANE : GOUVERNER PAR LA TERREUR
A partir d’incidents mineurs reproduits à différents moments, en spirale, à Berriane, depuis le 18 mars et les excès d’usage dans le maniement des pétards la nuit du Mouloud(1), des affrontements marqués d’agressions physiques et verbales (jets de pierres, insultes) mais surtout d’expéditions punitives assorties d’incendies d’immeubles sont décrits et installés dans un affrontement intercommunautaire. La presse aidant, l’accent est mis sur l’appartenance ethnique des protagonistes en se basant sur la double identité religieuse et linguistique des uns et des autres : […]
MOHAMED BABA-NADJAR KIDNAPPÉ PAR L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE…
Le 3 juin 2008, le procès de Mohammed Baba-Nadjar devait s’ouvrir de nouveau, (ou l’injustice se poursuivre) à Ghardaïa, après que la Cour suprême ait cassé le premier jugement, le 23 décembre 2007.
Justice pour Mohamed Baba-Nadjar, proclame la banderole tendue d’un bout à l’autre de la rue grouillante du marché de Ghardaïa. La ville semble avoir fait de Mohamed un symbole, le sien, de lutte contre l’arbitraire. […]
LA DÉFLAGRATION DE LA LADDH OU LES MÉANDRES DU POUVOIR TOTALITAIRE
Avec l’année 2007, le constat peut et doit être fait : aucune organisation politique n’a été à l’abri des fractures et des éclatements. Le constat s’étend également aux associations et aux syndicats. Les organisations des droits de l’homme n’y ont pas échappé. […]