Parution du livre

Les déboires du militantisme :
une imbrication inéluctable
entre université et engagement politique

Commander le livre

Né avec le 19 juin 1965, sous le signe de la résistance populaire contre l’irruption des chars dans les rues d’Alger, le PAGS (Parti d’Avant-Garde socialiste) fournit en 1990 les cohortes d’une société civile élaborée pour l’occasion et appelant l’armée à réprimer le peuple. Ses militants et sympathisants essaimeront en une constellation d’associations symptomatique d’une « société civile » militarisée.

 

Tout au long de cette recherche sur l’identité du PAGS, apparaissent, ici et là, les déboires du militantisme. Il ne s’agit pas uniquement de ceux de l’auteur. Il s’en révèle beaucoup d’autres, demeurés dans l’ombre pour « Raison de Parti ».

 

La plume du chercheur, croisant celle de l’acteur, décrypte chez lui militantisme et engagement. La critique du militantisme recoupe celle du PAGS et de la partie visible de son histoire. Elle permet de mettre en lumière l’opposition entre militantisme et engagement en témoignant de la vitalité de ce dernier, étroitement imbriqué dans l’idée de liberté face à tous les pouvoirs d’oppression.

 

Cette critique sur soi et autour de soi s’inscrit en droit fil des ouvrages de l’auteur sur l’État et le droit, la presse algérienne, l’Islam et l’État, le cinquantième anniversaire de l’indépendance et le retour du Pied-noir, ainsi que de ses articles sur le pouvoir au sein du monde intellectuel, le rôle de l’armée dans la république algérienne, les délabrements de l’État et de la société par le droit et ses appareils…

 

Lire le sommaire […]