Document / Mémorandum de Kamel Daoud,
membre du Comité Directeur de la LADDH,
chargé des relations internationales
Le mémorandum que fait circuler Kamel Daoud à l’intérieur de la LADDH et au dehors de celle-ci, prétend éclairer les membres du Conseil national de l’association, comme les militants extérieurs, sur la crise en cours.
Cependant, il prend beaucoup de libertés à l’égard des faits, en sus des erreurs et des contradictions sur de nombreux points.
L’auteur du mémorandum a présidé le congrès de 2005, entérinant les pratiques anti-démocratiques qui, aujourd’hui, déchirent la LADDH.
Il nous a paru judicieux de diffuser le document, en attendant d’en restituer la signification au regard des faits, depuis le congrès de Boumerdès (23-24 sept. 2005).
– M E M O R A N D U M –
Ce mémorandum est destiné aux membres du Conseil National afin de leur permettre de d’avoir une opinion en toute connaissance de cause sur les activités depuis les 20 dernières années au sein de la LADDH, sous la présidence d’Ali Yahia Abdenour, aujourd’hui Président d’honneur, et de Hocine Zahouane, Président actuel, et comprendre comment le combat pour la défense des droits de l’homme dans notre pays a été perturbé de manière continue. Des problèmes graves ont éclaté au cours de la réunion du Comité directeur qui s’est déroulé le 11 mai dernier. Les militants des droits de l’homme sauront-ils dépasser cette étape ?
Hocine Zahouane ne cesse de répéter à ses différents interlocuteurs que les droits de l’homme sont pour lui un « sacerdoce », que la Ligue est née dans sa voiture où il a rédigé sa déclaration de naissance en 1989 en compagnie d’un dirigeant du Parti des Travailleurs. Il répète également comment il n’a cessé de faire la route entre Alger et Berrouaghia dans sa propre voiture, de jour et de nuit, pour défendre les militants du Printemps berbère et comment il a fait pleurer le Président du tribunal d’exception qui a voulu juger les militants des droits de l’homme. Il ne cesse de répéter enfin comment il a été « trahi » par Saïd Sadi en 1989 quand ce dernier aurait été pris en charge par Khediri, Miloud Brahimi et Belkheir. Et aussi comment il considère qu’il n’a pas cessé d’être trahi tout au long de son parcours militant.
Enfin la réalité est que Zahouane a consommé la rupture avec la LADDH, plus exactement avec AliYahia quand ce dernier a tenté de remettre une lettre des « chouyoukhs » du FIS aux envoyés du Parlement Européen en 1995, au moment du grand débat sur l’opportunité d’une commission internationale d’enquête sur les crimes commis en Algérie
Depuis cette date précise Zahouane a disparu de la Direction de la LADDH : il s’est replié à Tizi Ouzou où il a tenté d’organiser, à partir d’une maison des droits de l’homme aménagée avec des fonds de la Ligue, une base qui s’est d’ailleurs plus tard dégonflée comme un ballon de baudruche au Congrès de 2005 quand celle-ci a tenté de faire élire le Président directement par le Congrès. La maison des droits de l’homme de Tizi Ouzou a fonctionné en dehors de l’organisation de la LADDH pendant toute cette période où elle a subi de telles vicissitudes qu’elle a abouti à des phénomènes d’exclusion répétés. Elle s’est même substituée à la Ligue sur Internet avec une adresse e-mail (laddh@voila.fr) ouverte clandestinement par le responsable local à Tizi Ouzou et qui piratait la messagerie officielle de la Ligue
A partir de 1995 la LADDH continue d’être présidée par Ali Yahia et tout le monde connaît ses prises de positions engagées en faveur des droits de l’homme pendant cette période de violence extrême et toutes les agressions dont il a été l’objet de la part du pouvoir. Tous les tirs ont été groupés sur lui en l’accusant de « complice des terroristes » islamistes. Pendant ce temps aucune activité de Zehouane sur le plan national n’est connue de 1995 à 2005 alors qu’il était en théorie vice Président de la Ligue. Il est possible qu’au cours de cette période il se soit manifesté à l’étranger dans quelque séminaire de l’extrême gauche française en se prévalant évidemment du titre de vice Président de la LADDH.
Tout ce temps la Ligue a vécu d’abord dans le cabinet d’avocat de Maître Ali Yahia puis dans un bureau partagé avec l’association SOS-Disparus animée en particulier par Salima Ghezali, (qui a par la suite pris ses distances), Kamel Izeboudjen, Yahia Assam, Dahmane Khelil (qui ont émigré ) et Redouane Boujema qui « a tenu le coup » avec une activité inlassable jusqu’à ce qu’il subisse les foudres humiliantes de l’actuel Président. Il est possible de consulter le rapport d’activités de la LADDH au cours de la période 1995-2005 : Hocine Zehouane n’existait pas dans l’organisation.
En 2004 Ali Yahia a pris seul la responsabilité de reprendre contact avec Hocine Zahouane par l’intermédiaire de son ami Aït Yahia Ouali puis de l’intégrer dans le groupe de Direction. Finalement il l’a désigné comme Président de la commission préparatoire du Congrès. Au cours cette période Hocine Zahouane a développé une activité continue au sein la commission de préparation du Congrès. Manifestement la passation du relais présidentiel était en bonne voie.
Au Congrès de septembre 2005 Ali Yahia Abdenour a exprimé sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat. Il a été acclamé Président d’honneur de la LADDH. Conformément aux statuts préalablement adoptés, le Congrès a élu 39 membres du Conseil National répartis sur l’ensemble du territoire national; un Comité Directeur de 9 personnes est élu par le Conseil National et le Comité Directeur choisit en son sein son Président, Hocine Zahouane. Ce dernier n’a ainsi pas d’autre légitimité que celle d’être choisi parmi ses pairs du Comité Directeur. Pourtant à ce jour il n’existe pas au sein du Comité Directeur un règlement intérieur définissant les modalités de fonctionnement et les attributions de chaque membre, ce qui autorise le Président à faire n’importe quoi et en particulier à se substituer à chaque responsable du CD pour décider seul, dans tous les domaines.
Les réalisations de la Ligue depuis le Congrès sont l’œuvre de l’ensemble du Comité Directeur mais une mention particulière doit être décernée à Redouane Boudjema auquel il faut rendre justice car la LADDH lui doit beaucoup quoiqu’en disent ses détracteurs. Il a été le moteur de la plupart des campagnes médiatiques de la Ligue comme de l’organisation des conférences de presse. Surtout il est à l’origine du financement permanent qui a permis à la Ligue de fonctionner et de se développer. Ceux qui prétendent le contraire doivent être dénoncés : des menteurs et des ingrats. C’est pour cette raison que la majorité des membres du Comité directeur a refusé sa démission. Déclenchée par une provocation du Président elle a été promptement acceptée par ce dernier, seul, à la veille de la réunion du Comité Directeur qui a été ainsi mis devant le fait accompli.
L’histoire des problèmes
1-Tout a commencé en novembre 2006 quand Ali Yahia a été invité la veille seulement à un séminaire sur la réconciliation organisé à la Fondation Eberth. Il a refusé les excuses de 4 membres du Comité Directeur qui lui ont rendu visite à son domicile le jour même du séminaire qu’il a boycotté. Et il a menacé de faire une déclaration devant le Conseil National voire une déclaration publique.
2-En avril 2007, une représentante française d’une ONG italienne ( CISP,Comité international de soutien des peuples) installée à Tizi Ouzou rend une visite impromptue au centre de documentation d’Alger et trouve son responsable, Redouane Boudjema. Elle se renseigne sur les modalités de fonctionnement du CDDH, son financement et ses relations organiques avec la Ligue. Elle explique aussi qu’elle gère depuis plusieurs années un projet avec la LADDH de Tizi Ouzou et qu’elle est à l’origine de l’organisation et du financement de séminaires d’été (Tigzirt en 2006, Bejaïa prévu en juillet 2007) et des journées de formation à la Maison des droits de l’homme où elle paie les conférenciers. Elle est en train de mettre en place un projet de financement d’un Centre de documentation à Tizi Ouzou et là est l’objet de sa visite. Elle a enfin souhaité rencontrer l’ensemble des membres du Comité Directeur afin de discuter de la possibilité de projets communs.
3-En dehors du Président et du chef de ce projet (Ouali Aït Yahia) personne au Comité Directeur n’est au courant. En particulier le responsable des relations internationales (qui aurait pu obtenir des informations sur cette ONG et surtout sur ses relations avec le pouvoir) et le responsable des finances (qui s’aperçoit que le chef de projet et le secrétaire de la maison des droits de l’homme perçoivent directement une indemnité mensuelle de cette association). Le fonctionnement et le financement de la maison des droits de l’homme posent ainsi problème. Est-ce une section de la Ligue à Tizi Ouzou ou bien s’agit-il d’une organisation indépendante dans laquelle la LADDH n’a pas droit de regard ? Telle est la question qui a été posée au Président. Et la clarification était promise par ce dernier à l’occasion de la prochaine réunion du Comité Directeur dès son retour du Congrès de la FIDH au Portugal.
4-La démission inopinée du financier en Avril 2007 précipite brutalement les évènements au lendemain de l’arrivée du Président. Il semble que le recrutement d’un employé proposé par le Secrétaire général et la confection d’une nouvelle serrure (par précaution après le changement de personnel, avec distribution de double au Secrétaire général et au Financier ) ont été mal perçus par le Président qui a vu dans ces gestes les éléments d’un complot contre sa personne.
5-Deux jours plus tard arrivent au siège de la Ligue une lettre provenant de « militants de Boumerdes » dénonçant les agissements de Demri, un membre du Conseil National, (il avait déposé auprès de l’Ambassade des Pays Bas un projet de Centre d’écologie à Boumerdès qui a d’ailleurs été refusé), et le lendemain un fax provenant d’un taxiphone de Constantine signé de « 11 membres du Conseil National » accusant Zahouane de « gestion stalinienne ». Ces 2 courriers non signés doivent être considérés à juste titre comme des lettres anonymes dont l’origine aurait mérité d’être recherchée.
Les questions à poser sont :
la lettre anonyme contre Demri :
QUI l’a adressée? La section de Boumerdés affirme qu’elle n’est même pas au courant du projet écologique de Demri. Alors avec qui a-t-il ficelé ce projet qu’il a déposé à l’Ambassade de Hollande avec le soutien appuyé du Président? Ecrite en français, manuscrite, elle est adressé nommément aux membres du Comité Directeur, déposée directement dans la boite aux lettres de la LADDH, avec l’adresse « rueAhmed Zabana », qui correspond à l’ancienne adresse. Dans le contenu elle fait état d’informations tronquées sur le projet, et en particulier est impliquée « la cousine de Demri »: au niveau de la LADDH de Boumerdés personne n’a entendu parler de la cousine. De plus en attaquant Zehouane et le CD l’auteur de lettre ne savait pas que seul Zahouane était au courant de ce projet qui n’a jamais été présenté au CD.
ALORS QUI EST L’AUTEUR DE CETTE LETTRE ANONYME ?
– le fax anonyme de « 11 membres Conseil national » reçu dès le lendemain : QUI ?
Adressé à partir d’un taxiphone à Constantine (qui est membre du Conseil National dans l’Est ?) il est écrit en arabe à la machine et signée en théorie par « 11 membres du CN » Qui sont-ils ? On ne sait pas car aucun nom n’apparaît dans ce texte. On sait seulement qu’une personne aurait été identifiée selon l’article d’El Khabar par Zahouane sans que son nom soit cité.
Le fax arrive à la Ligue l’avant-veille de la réunion du CD et Zahouane est persuadé qu’il est l’œuvre de Redouane avec l’accord de Daoud et d’Ali Yahia, qu’elle a été tapée sur l’ordinateur du bureau par la secrétaire de la Ligue. D’où sa crise de nerfs qui traite Karima Bellache (par ailleurs membre du Conseil National) « d’ esclave de Rédouane ». A ce stade il est persuadé qu’il est victime d’un complot alors que la réalité est simple : il n’y a pas de complot, il y a un débat sur les orientations de la Ligue et il s’agit simplement de les clarifier.
Il est à noter que ce fax est arrivé au lendemain de la lettre contre Demri, qu’il attaque directement Zehouane et seulement lui. Alors qui a envoyé ce fax ?… en passant par Constantine et en impliquant des « membres de l’Est, du Sud et de Bejaïa » Ce qui est faux puisque, dès le lendemain, les membres du CN de Béjaïa sont tombés dans le piège et ont diffusé par Internet un démenti énergique à leurs amis, dépassant largement les frontières de la Ligue et du pays et apportant leur soutien à Zahouane !
Ill faut espérer que le président est aujourd’hui conscient qu’il été largement manipulé par ces 2 lettres anonymes qui l’ont mis en rage alors qu’il suffisait de mener une enquête afin de déterminer l’origine de ces 2 lettres. Les services ? A moins que… Toutes les supputations sont permises. En tout cas je dois affirmer solennellement que ce type d’action ne fait pas partie de mes méthodes d’action et qu’elles ne font pas honneur à celui qui les a écrites. Les rumeurs sournoises ne peuvent pas remplacer la réalité.
La réunion du CD
Au cours de la réunion du Comité Directeur du vendredi 11 mai 2007, en présence du Président d’honneur, en l’absence de Redouane Boudjema, Hocine Zahouane a pris la décision arbitraire d’effectuer un enregistrement audio de la rencontre malgré la désapprobation des autres membres. Il a ensuite dans un exposé détaillé fait état d’un « complot » qui serait monté par le Président d’honneur Ali Yahia Abdenour avec la complicité de Redouane Boudjema et de Kamel Daoud en vue, selon lui, de le retirer de la Présidence.
Il a ensuite proféré avec violence de grossières insultes envers le Président d’honneur (85ans), en l’accusant en particulier de lâche, ce qui en réalité est la traduction d’une rancoeur vieille d’au moins 25 ans et qui n’a cessé d’enfler.
Puis il s’est retourné vers moi pour lancer des accusations graves de « travail de juif, il n’y a que les juifs pour faire ce que tu as fait ». Il ne s’est calmé que lorsque je lui ai répondu « pourquoi, tu ne sais pas ? mais ma mère est d’origine juive et je suis très fier de ma mère ». Il n’a pas su quoi répondre comme s’il s’était senti ainsi conforté dans son analyse. Par la suite j’ai fini par lui avouer que tout cela n’était pas vrai et que je voulais seulement montrer combien il était facile de lui faire croire n’importe quoi quand il sort de ses gonds et de le pousser à faire état de ses opinions antisémites.
Le Président d’honneur a été dans l’obligation de quitter la réunion qui se poursuivait dans une ambiance malsaine. Par la suite il a été impossible de calmer Zahouane quand il a refusé de revenir sur sa décision d’accepter la démission de Redouane Boudjema au moins en attendant la présentation des comptes et la passation des consignes, malgré les appels pressants à la raison des membres du CD. Finalement en partant il était dans une telle furie qu’il a fini par se blesser au poignet, en se débattant contre son propre ami qui tentait de le calmer, ce qui l’a obligé à finir sa journée avec un avant bras immobilisé dans une attelle.
6-La réunion a eu lieu vendredi et dimanche paraît un article dans El Khabar : il relate les termes du fax anonyme provenant de « 11 membres du Conseil National » ainsi que ce qui s’est passé au cours de la rencontre, y compris l’auto-blessure de Zahouane. Nous étions 9 :
QUI, PARMI NOUS, A CONTACTE LE JOURNALISTE POUR LUI FAIRE UN COMPTE RENDU DE LA REUNION DU CD ?
Cette question mériterait réponse.
Dès le lendemain Zahouane exerce son droit de réponse évidemment en se donnant le beau rôle de « sauveur de la Ligue », en attaquant encore violemment Ali Yahia et en annonçant son intention de se pourvoir en justice contre le financier, Redouane Boudjema nommément cité dans le journal. Et le lendemain Ali Yahia exerce lui aussi son droit de réponse en accusant Zahouane de vouloir transformer une organisation de défense des droits de l’homme en groupuscule trotskiste.
Il est intéressant de noter que de la presse seul El Khabar a parlé des problèmes de la Ligue comme si le fax anonyme prévu pour une diffusion générale n’avait finalement atterri que dans ce journal, ou comme si les autres journaux, ayant flairé la manipulation, ont refusé de s’impliquer dans cette polémique nauséabonde car dans le milieu des médias Redouane Boudjema (par ailleurs enseignant à l’Institut de journalisme) jouit d’une réputation de probité reconnue.
7-Le hold up. Dans les jours qui ont suivi la réunion du CD Zahouane a réalisé un véritable hold up sur le siège de l’organisation : changement des serrures, mise en congé de la secrétaire (elle qui était accusée d’esclave de Boudjema), changement du mot de passe de notre boite e-mail, installation d’un nouveau standardiste. Fait plus grave, il vient de récupérer le compte bancaire de l’association tout en désignant seul un trésorier qui se trouve être en même temps le chef de projet de Tizi Ouzou, sans délibération du Comité directeur avec une complicité évidente du responsable de la banque: cette situation est porteuse de tous les dangers en matière de gestion financière de la ligue. Maintenant on ne peut que constater que la LADDH est devenue sa propriété privée et il commence à monter les uns contre les autres dans la perspective d’un changement des rapports de force en sa faveur. Il entreprend de détruire l’organisation existante péniblement montée compte tenu de l’environnement politique du pays et il tente de créer à la place une nouvelle organisation. En commandant chez un imprimeur de nouvelles cartes d’adhésion, il a pour projet de préparer un Congrès extraordinaire qui éliminerait ceux qu’il considère comme ses adversaires et qui le légitimerait.
Maintenant la dérive de la ligne de la LADDH est en cours
Une organisation internationale humanitaire ( le CISP dont les origines ne sont pas connues ) en activité depuis 1984 au Polisario, avait investi discrètement en Kabylie avec l’aide de la maison des droits de l’homme de Tizi Ouzou pour signer un projet avec un membre de la LADDH sans que le Comité directeur national soit informé. Actuellement elle gère financièrement la maison des droits de l’homme de Tizi Ouzou qui tombe ainsi sous sa coupe. A notre connaissance beaucoup d’argent est investi dans cette opération.
Plus grave, elle développe sous la couverture de la LADDH un programme de formation en direction des jeunes de Kabylie en s’intéressant à la défense des droits des “populations autochtones” comme si la Kabylie était peuplée d’une ethnie minoritaire à l’instar de ce que l’on trouve au Canada, en Amérique latine ou en Australie.
Il s’agit en réalité d’une tentative de déstabilisation de la Kabylie à partir d’une lecture “ethnique” de ce qui se passe dans cette région; les conséquences politiques de cette subversion sont imprévisibles et inquiétantes: il est difficile de ne pas y voir une manifestation des “services”.
La LADDH se retrouve ainsi au centre d’une stratégie qui n’a rien à voir avec la défense des droits de l’homme. Son objet principal est, avec ce président en Kabylie, au sein d’une mouvance d’agitateurs, rejetée d’ailleurs par la population, et qui, sous couvert de revendication fédéraliste, tente de semer le germe de la subversion au sein d’une population jeune, désoeuvrée, en plein désarroi qui se remet difficilement du Printemps noir. Nous sommes ainsi loin des revendications de démocratie et de respect des droits de l’homme par des moyens pacifiques qui concernent l’ensemble du pays et pour lesquelles la LADDH a jusqu’à ce jour existé.
Les membres du Conseil National sont interpellés pour réfléchir à cette situation grave porteuse de tous les dangers et pour prendre des mesures de protection contre les dérives en cours
Pr Kamel DAOUD
Membre du Comité Directeur de la LADDH
20 06 2007-06-20
correspondance internet
Par mail les correspondances suivantes : DAOUD – ZAHOUANE
daoudk@club-internet.fr a écrit :
Hocine ZAHOUANE,
Au cours de la réunion du Comité Directeur le 11 mai 2007, dont tu as enregistré les minutes, tu as proféré à mon égard des injures à caractère raciste indignes d’un militant des droits de l’homme. Persuadé que tes propos ont largement dépassé ta pensée, je te demande instamment de les retirer. Et dans ces conditions je ferai l’effort de les oublier sans rancune aucune. Je te fais remarquer qu’à aucun moment je ne t’ai manqué de respect dans mes propos francs et directs .Dans le cas contraire, après 8 jours d’attente, je me verrai dans l’obligation de me défendre. Kamel DAOUD, 12 mai 2007
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A l’attention de Hocine Zahouane, Tu as pris la responsabilité unilatérale et arbitraire d’enregistrer sur cassette audio les propos tenus au cours de la réunion du Comité Directeur malgré la désapprobation de plusieurs membres. En te demandant d’assumer pleinement ton geste, je te serai reconnaissant de réaliser le plus rapidement possible des copies de cet enregistrement et d’en adresser un exemplaire à chacun des membres présents. Cette précaution permettra de couper court à toute tentative de manipulation ou de « correction technique » de cet enregistrement. Je reste persuadé que ta probité intellectuelle t’obligera à cet acte. Kamel DAOUD, 14 05 2007, Copie : les membres du CD
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K. Daoud, Je te savais futé bien que puéril, mais pas au point de pousser la roublardise jusqu’à usurper une maternité juive pour te faire prévaloir des qualités du génie juif. Viens donc à Alger pour t’expliquer. Tu as été manipulé par ton petit Redouane comme une marionnette ; tu t’es renié dans tous tes propos que tu m’as tenu sur les manoeuvres de Ali Yahia. Maintenant que tu as accompagné ton Redouane dans sa folie et que vous avez provoqué un » tsunami « , il faudra bien assumer. Les choses ne font que commencer A moins que tu n’avises de faire ton auto critique sur toute ta responsabilité dans cette crise. Me H. Zehouane, 15 05 2007
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Hocine, Tu devrais consulter un psychiatre; il pourrait réduire les germes de violence que tu portes en toi. La guerre de libération est terminée il y a 45 ans. Je pense qu’il conseillera de t’enfermer dans une bibliothèque avec un stylo et du papier. C’est le meilleur service à te rendre car tu ne peux pas vivre tranquille en société. Et sans rancune, Kamel